Hella // JUST FRIENDS

couverture just friendsToujours un peu compliqué de s’accrocher à des musiques en ce moment… 😕 Tellement dur que j’en viens a écouter des putains de musiques de jeux vidéo ou bien de la Vaporwave. Alors attention, c’est très bien les musiques de jeux vidéo et la Vaporwave. Même que je joue aux vidéos EN écoutant de la Vaporwave. Pis alors vla la tronche des jeux, c’est des trucs contemplatifs, au rythme posé, tu construis des bases… On est pas dans des trucs nerveux ou stressants.

Tout ça c’est très bien mais qu’est ce que ça veut dire ? Je suis pas médecin mais à mon avis ça veut dire que mon âme musicale est au bord du gouffre, prête à se laisser tomber dans le précipice… Franchement y’a même des fois, après le taff, où je grimpe dans ma caisse et je ne mets pas de son, je conduis comme le faisais mon grand père, sans bruit, seul avec lui même. J’ai aussi une pote qui ne met pas de son dans la bagnole après le taff, mais elle s’est pour avoir du calme après le boxon du boulot, pourquoi pas. Mais moi, MOI, après le turbin, mon calme, ma douceur, c’est la musique qui me l’apporte.

j’ai beau avoir cinquante trois mille playlists de tubes que j’adore, rien y fait, y’a vraiment des soirs sur la route où j’appuie sur  » lecture  » et ça change rien, c’est comme si j’avalais du coton…

Et un matin, le 4 mars, je lance mon application avec la liste des trucs à faire du jour et dans cette liste je vois : JUST FRIENDS. L’album sortait le 4 Mars. J’en attendais rien de spécial, j’aime beaucoup certains morceaux de JUST FRIENDS des précédentes sorties. leur avant-dernier album Nothing but love est excellent, mais je le trouve un peu inégal sur la durée donc je piochais dedans et je piochais très souvent ce tube intergalactique qu’est I Wanna Love you qui écrase tous les autres morceaux de cet album.

Mais parlons donc de ce nouvel album Hella que j’ai découvert justement en conduisant sur la route du boulot. Et bah dit dont… 😳 J’ai couru tête baissée dans cet album, il tournait en boucle sur l’enceinte du bureau des stocks au taff sans que ma collègue ne me dise de changer. Chez moi le matin pour me réveiller, dehors dans les oreilles pour le moindre déplacement, partout, tout le temps. Et ce qui est formidable c’est que cet album, comparativement au précédent, est équilibré à la perfection. Tous les morceaux ont leur propre couleur, on les discerne facilement et c’est agréable, on prend son pied. y’a des collaborations avec d’autres chanteurs, des instruments dans tous les sens. Une production et un mix probablement élaboré par un.e chimiste en molécule sonore, on entend TOUT !

Au bout de trois ou quatre écoutes j’ai commencé à me dire  » putain y’a un morceau là qui commence avec des petits bruits d’oiseaux et un synthé avec trois accords faut que je le réécoute parce qu’il a un groove de malade « . Et là c’était parti… au moins 5 fois par jour le morceau. On est clairement sur un titre qui donne envie de trémousser son popotin. Ce morceau, Fever, est au sommet de la pyramide lunaire. J’ai rarement entendu ça quoi. Et comme le reste de l’album est incroyablement solide avec des tubes partout, ce n’est pas du tout gênant d’avoir un titre monstre qui surplombe les autres, comme c’était un peu le cas, selon mon ressenti, sur l’album précédent.

Conclusion, c’est un sans faute. Bah oui voila un sans faute. Cet album me fait un bien fou. Après toutes les merdes, toutes les saloperies, tous les virus, les variants, les client.e.s inhumains.aines, qu’on a pu se taper ces 2 dernières années, ce CD-ROM de JUST FRIENDS montre ce que l’humanité sais faire de meilleur et empêche mon âme musicale de sombrer dans ce gouffre de la mort intérieure musicale. C’est un 20 sur 20, c’est un album  » of the year « . Ne pas aimer cet album c’est ne pas aimer le FUN.

— Matt